Bien préparer son voyage accompagné d’une personne handicapée ou à mobilité réduite

Les personnes souffrant de handicap apprécient les voyages autant que tout le monde. La mobilité réduite n’enlève en rien leurs envies d’ailleurs. Si un jour, vous devriez emmener un proche hémiplégique en vacances, profitez-en. Prenez juste conscience des spécificités liées à sa condition physique lors du voyage.

Passer une réservation en indiquant le handicap

Sauf disposition contraire, les transporteurs acceptent tous les voyageurs souffrant de handicap. La loi indique qu’ils ne doivent en aucun cas refuser une réservation uniquement parce que le client est handicapé. Par contre, il faudra réserver le plus tôt possible et indiquer au transporteur le genre de handicap. Ce qui peut être moteur ou autre. Quoi qu’il en soit, il faut préciser l’heure à laquelle la personne handicapée embarquera.

Venir à l’embarquement et jouir du droit d’assistance

Dans le cas où vous informez le transporteur sur le type de handicap, ainsi que son heure d’arrivée, il peut fournir une assistance à l’embarquement. La mise à disposition de rampe peut, par exemple, être envisagée. Cela dit, il est aussi possible de formuler des demandes assez spécifiques pour que le voyage se passe bien pour la personne souffrant de handicap. Le personnel de bord peut faire preuve d’attention, sans pour autant se substituer à un auxiliaire de vie ou une aide-soignante.

Les voies de recours en cas de problèmes

Il arrive parfois que la compagnie aérienne refuse l’embarquement d’un passager souffrant de handicap. Plusieurs raisons peuvent la pousser à cette décision. Quel que soit le motif de refus, le transporteur est tenu à l’expliquer. Parfois, le prestataire indique qu’il ne dispose pas de la capacité d’assurer le confort du passager handicapé. Par la même occasion, cette compagnie devrait aussi proposer une solution de remplacement, en plaçant la personne sur un autre vol ou train.